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L’économie circulaire sera collaborative

26 novembre 2021

Répondre à l’urgence écologique et accélérer les transformations qui s’imposent ne peut se faire du jour au lendemain. Ni seul. Citeo inscrit son action dans une dynamique collective porteuse de sens pour ses parties prenantes comme pour la planète. Son modèle : mobiliser les intelligences pour parer la complexité. Entreprise à mission, elle fait de la collaboration son premier mode d’action. Explications.

En matière d’économie circulaire, s’il y a bien un sujet sur lequel le législateur a mis l’accent, c’est celui des emballages. Un enjeu de taille. À la fois symbolique, car cela parle à tout le monde. Et très concret : on en utilise tous les jours. Avec la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire du 10 février 2020, tout s’accélère. D’ici 3 à 4 ans, tous les emballages devront être recyclables ou réemployables. On change à la fois de rythme et d’échelle. Un séisme potentiel, notamment pour les acteurs de la grande consommation.


De quoi s’agit-il ? Parlons d’abord d’économie des ressources puisque ce sont ces dernières qu’il est question de « faire circuler ». C’est tout simplement vital. Avec 7 milliards d’êtres humains, demain 10 milliards, ces ressources ne seront plus suffisantes. Cartons ou plastiques typiquement, dont beaucoup sont produits hors d’Europe, sont vitaux pour nos économies. C’est une question de souveraineté, on l’a bien vu lors de la crise covid, mais c’est également clé pour le business de nombre d’acteurs à très court terme.

« Là où tout reposait sur la bonne volonté de quelques-uns et la vision de certains autres, il est désormais nécessaire d’agir collectivement »

Impératif climatique ou économique, il y a une convergence des sujets autour de cette économie des ressources. D’ici 2027, 10% des emballages devront permettre le réemploi, et tous les plastiques devront être recyclables (35% ne le sont pas encore). Sur ces points, notre horizon de temps est très court. Et là où tout reposait sur la bonne volonté de quelques-uns et la vision de certains autres, il est désormais nécessaire d’agir collectivement si l’on doit innover en vue de ces objectifs. La marche à gravir reste très haute.

LE CERCLE VERTUEUX DE LA COLLABORATION

Si l’on se représente l’économie circulaire comme un cercle, où que l’on se situe dans le cycle, il est nécessaire de se demander d’où vient la ressource et ce qu’elle va devenir. On s’aperçoit que cela dépasse notre propre champ d’action, qu’il faut regarder ce qu’il se passe ailleurs et donc travailler avec d’autres acteurs. Concrètement, pour que ça tourne, il faut se poser la question de qui sera le prochain utilisateur de ma matière ou de mon produit déjà consommé, et quel est son besoin. Ma ressource y répond-elle ?

« Prenez un leader de son marché, comme Coca-Cola ou L’Oréal. Aucun d’entre eux n’a une part de marché suffisante pour raisonner seul. »

Un exemple en chiffres sur le recyclage : 100 milliards, c’est le nombre de produits emballés chaque année en France, représentant 5 millions de tonnes d’emballages. Cette quantité importante de matières et de ressources doit être récupérée et massifiée pour en faire quelque chose. Prenez un leader de son marché, comme Coca-Cola ou L’Oréal. Aucun d’entre eux n’a une part de marché suffisante pour raisonner seul, établir son propre système de collecte ou fixer des standards de qualité. La collaboration, la mutualisation, voire l’investissement en commun sont ici nécessaires pour massifier les flux et établir des standards de conception viables.

Et au-delà de l’écosystème business, une multiplicité d’acteurs est engagée dans ce mouvement. En termes de collecte, territoires et mairies ont un rôle essentiel dans la gestion des flux de déchets. Les instituts de recherche applicative pour leur part travaillent à l’élaboration de nouveaux matériaux utiles en éco-conception. L’école et le monde de l’éducation ont aussi leur carte à jouer. L’économie circulaire peut s’enseigner et imprimer les consciences par ce biais, avant même l’entrée dans le monde de l’entreprise. Last but not least, le citoyen s’inscrit dans la boucle et est de plus en plus éclairé. Il s’intéresse à ce que vont devenir ses déchets et contribue à faire bouger les lignes…

LE MODÈLE CITEO : TOUS CONCERNÉS, TOUS ACTEURS

Citeo, dans son modèle, est intrinsèquement collaborative. D’abord avec ses 30 000 clients, entreprises de tous secteurs et de toutes tailles, pour lesquelles elle organise la collecte de leurs emballages. Un premier niveau de collaboration mutualisé qui met également à contribution les collectivités locales. Plus en aval, elle organise les filières de recyclage en partenariat avec les professionnels du tri et les opérateurs du déchet. En résumé, elle mobilise tout un écosystème pour concrétiser ses services d’éco-conception, de collecte, de tri et de recyclage.

Entreprise à mission depuis fin 2020, elle inscrit pleinement son action dans son engagement à faire face à l’urgence climatique : mobilisation et sensibilisation des citoyens, travail avec les élus, intervention dans les écoles… Un engagement qui se traduit également dans son rôle de conseil auprès de ses clients. Comment éco-concevoir ses emballages ? Quels choix de matériaux réaliser ? Quelle chaîne mettre en place pour le réemploi des matières ? Comment éviter l’abandon des déchets ? Autant de sujets sur lesquels l’entreprise se positionne, appuyée par des tiers de confiance, pour produire de l’analyse, réfléchir, et aboutir les meilleures options pour guider les contributeurs de l’économie circulaire.

La raison d’être de Citeo :

« Pour répondre à l’urgence écologique et accélérer les transformations qui s’imposent, Citeo veut engager et accompagner les acteurs économiques à produire, distribuer et consommer en préservant notre planète, ses ressources, la biodiversité et le climat. »

DES MODES DE COLLABORATION QUI FONT SENS

Comment opérer sur des sujets d’une telle complexité ? Les modes d’action sont nombreux et s’appuient sur des niveaux de collaboration multiples au sein de l’écosystème. Sur le mode digital, comme sur le terrain. D’un point de vue purement opérationnel autour du bac de tri et la manière de mieux l’insérer dans l’environnement par exemple, des expérimentations autour du nudge ont été mises en place localement avec le concours d’élus. Des brigades du tri ont pu également être mobilisées pour sensibiliser directement les citoyens à l’usage de ces dispositifs.

« Puisque c’est complexe, chacun à un bout de réponse et apporte sa pierre à l’édifice. C’est l’effet de levier de la collaboration »

Sur des problématiques précises ou de grande ampleur (rendre le pot de yaourt plus durable par exemple), au-delà même de la mise à disposition d’outils pour les clients, Citeo s’appuie sur des formats tels que le club, le consortium ou le do tank. Des assemblées ou groupes de travail qui se réunissent régulièrement pour « cracker le sujet » collectivement. Réunir dans la même pièce des acteurs qui ont des problématiques communes, et travailler ensemble. Le do tank, par exemple, permet la réflexion prospective et le brainstorming, mais ne s’arrête pas là. L’idée in fine est de produire un prototype et de mettre le collectif en action.

Personne n’a la solution seul. Puisque c’est complexe, chacun a un bout de réponse et apporte sa pierre à l’édifice. C’est l’effet de levier de la collaboration. Plus largement, en prenant un peu de hauteur, il est évident que ces sujets ne doivent pas se cantonner à la fonction RSE des entreprises, mais doivent être portés au plus haut niveau. Aussi, traiter la complexité et l’ampleur de ces enjeux autour de l’économie circulaire ne peut se faire qu’en fédérant les meilleures expertises. C’est une opportunité, ça a du sens, pour les parties prenantes, les collaborateurs de Citeo, et, in fine, pour faire face aux changements qui s’annoncent.

À PROPOS D’ANTOINE ROBICHON

Antoine Robichon est Directeur Générale adjoint de Citeo en charge de la Stratégie, de l’Innovation, de la Relation et du Marketing Clients, et des Opérations.

Ingénieur de formation de 39 ans, il débute sa carrière dans le conseil en stratégie et rejoint Citeo dès 2010.

« Je suis convaincu que les entreprises vont etre au cœur de la solution à l’urgence climatique puisqu’elles sont aussi au cœur du problème. C’est un formidable réservoir d’energie, de moyens et de réflexion. »

www.citeo.com

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